jeudi 31 mai 2012

Soirée réussie de la remise du PAD !

Voilà qui est fait ! La remise des Prix Antonin-Dupont avait lieu hier soir, à l'École Louis-Riel, de la CSDM. C'est la matriarche de la famille, Aline Morin-Dupont, épouse d'Antonin, et Luc, un des fils d'Antonin, qui représentaient la famille. La soirée a été un franc succès. Quant aux autres participants, ils recevront une petite surprise par la poste. Voici le texte lu par Luc à l'occasion de la remise des prix.
DISCOURS:
Mesdames, messieurs, bonsoir,

C'est avec joie que je prends la parole ce soir en compagnie de ma mère, Aline Morin-Dupont à mes côtés. C'est aussi avec une profonde gratitude pour la Commission scolaire de Montréal qui a accepté de s'associer et de promouvoir le Prix Antonin-Dupont. Ce prix reflète ce qui a animé mon père au quotidien: son amour de la langue française et de l'histoire du Québec.

Je me souviens d'un père qui, en famille à table à l'heure du souper, se faisait toujours un devoir (ou un plaisir) de nous reprendre en nous disant toujours le mot juste. Même adolescent, il était difficile de lui tenir tête là-dessus car, jeune adulte, il avait déjà tout lu le dictionnaire!

Je me souviens aussi d'un homme intègre qui, alors que j'étais en quatrième secondaire, avait refusé de me dévoiler quelques questions ou quelque indice que ce soit de l'examen d'histoire de fin d'année du Ministère de l'Éducation, examen auquel il avait collaboré et qu'il trainait à côté de moi, dans son porte-documents. Cette intégrité l'a sans aucun doute servi pendant ses 19 années de service comme conseiller municipal à Montréal-Nord.

Je me souviens d'un historien qui s'est attaché à une partie importante de l'histoire du Québec en écrivant sa thèse de doctorat sur les relations entre l'Église et l'état sous Louis-Alexandre Taschereau.

Un de mes sœurs ou frère a lancé cette idée d'un prix en hommage à notre père lorsque nous avons réalisé qu'il n'en avait plus pour très longtemps à vivre. Nous lui en avons parlé et, grâce à ses remarques, ce prix est devenu ce qu'il est aujourd'hui.

Finalement, je me souviens que mon père venait d'un milieu modeste et qu'il aurait bien aimé recevoir un prix de ce genre pour l'aider financièrement dans la poursuite de ses études.

En terminant, je dis bravo aux deux lauréats!
Notre premier lauréat obtient une mention spéciale du jury, associée à une bourse de 100 $, il s’agit d’Olivier Séguin-Brault, de l’école Sophie-Barat, prix que ma mère lui remettra.

M. Dupont remet le prix à Olivier.

Le grand prix, d’un montant de 400 $, est remis à un élève de l’école Saint-Luc : Thomas Gauvin! Félicitations Thomas!



Bravo à nos deux gagnants, et merci à tous nos participants!

mercredi 25 avril 2012

Les cours d'histoire font encore parler d'eux

Cours d'histoire du Québec au primaire et au secondaire: les Québécois se disent insatisfaits, selon un sondage Léger Marketing dévoilé hier par la Coalition pour l'histoire et la Fondation Lionel-Groulx, hier.http://www.ledevoir.com/societe/education/348394/cours-d-histoire-les-quebecois-sont-insatisfaits

mercredi 18 avril 2012

Textes des deux gagnants du Prix Antonin-Dupont, édition 2012


Nouveau concours d’écriture sur l’histoire du Québec
Le jury du Prix Antonin-Dupont choisit  ses deux gagnants

Montréal, le 18 avril 2012 – Le jury du Prix Antonin-Dupont a délibéré et choisi les gagnants de la première édition de  ce concours d’écriture sur l’histoire du Québec, destiné aux élèves de cinquième secondaire de la CSDM. Pour cette première édition du Prix, les gagnants sont : Thomas Gauvin, élève de l’école Saint-Luc (premier prix, bourse de 400 $); et Olivier Séguin-Brault, élève de l’école Sophie-Barat (deuxième prix, bourse de 100 $).
Le jury était formé de Claudette Champagne, conseillère en univers social à la CSDM; Yvette Dupriez, enseignante de français en cinquième secondaire, à la polyvalente Lucien-Pagé de la CSDM;  Roland Jacob, auteur et linguiste ; Pascal Lapointe, journaliste; Kim Thuy, écrivaine ; et Abdou Zirat, éditeur, Magazine M Montréal cosmopolite.
Rappelons que le Prix Antonin-Dupont, décerné en collaboration avec la CSDM, a été créé par la famille à la mémoire d’Antonin Dupont, historien spécialiste de la période Taschereau, ancien conseiller pédagogique en enseignement de l’histoire à la CSDM, décédé en décembre 2010. Antonin était docteur diplômé en histoire de l’Université McGill. Il était aussi un amoureux de la langue française et avait une grande passion pour le Québec.
Le concours a été lancé en novembre dernier dans les écoles de la CSDM et s’est terminé fin février.  La question à laquelle les finissants de cinquième secondaire étaient invités à répondre était la suivante : « Comment vos apprentissages de l’histoire du Québec vous ont-ils aidé(e) à comprendre l’identité québécoise et à développer votre sentiment d’appartenance à cette société?»
Les prix seront remis à la Soirée des Extras de la CSDM qui aura lieu à l’école Louis-Riel, le 30 mai prochain.
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La question à laquelle les élèves de cinquième secondaire de la CSDM étaient invités à répondre était la suivante :

Comment vos apprentissages de l’histoire du Québec vous ont-ils aidé(e) à comprendre l’identité québécoise et à développer votre sentiment d’appartenance envers cette société ?



Gagnant du premier prix et de la bourse de 400 $ :
Thomas Gauvin
Élève de cinquième secondaire
École Saint-Luc, CSDM

15 février. Il n’était sans doute aucunement intentionnel de faire coïncider la date d’échéance de ce concours avec deux événements de grande importance dans l’histoire de ce pays. En ce jour fut inauguré, en 1965, le drapeau du Canada tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le second événement se déroulait en 1839, à Montréal, où furent publiquement exécutés cinq patriotes du Bas-Canada. Je vois d’un côté une nation libre qui s’affirme ; de l’autre, une nation, punie de s’être affirmée.

Les connaissances historiques que j’ai acquises m’ont mené à connaître le peuple du Québec. L’identité québécoise n’en est pas une de sang, loin de là. L’identité québécoise en est une de valeurs communes, de culture, de langue, de façon de voir la vie, d’histoire, d’évolution constante et de métissage. C’en est une d’indocilité sympathique, d’accueil chaleureux, de libre appartenance, de génie sans pareil, de labeur et de fête.

L’histoire m’a appris que l’identité québécoise en était une, avant tout, de résistance, de solidarité sans faille et de coopération sincère. Elle m’a appris que nous ne l’avons jamais eu facile. J’ai appris que nous étions différents. J’ai appris que je m’identifiais davantage à Chevalier de Lorimier qu’à Lester B. Pearson. Que les patriotes pendus ce 15 février ne demandaient que liberté et démocratie, en espérant de meilleurs jours pour leur collectivité, leurs semblables. Selon moi, c’est là que se forgea l’identité québécoise, lorsque deux mille Québécois, de tous les horizons, se rencontrèrent, emprisonnés au Pied-du-Courant, partagèrent et comprirent leur ressemblance : ils croyaient aux mêmes valeurs, à ces valeurs auxquelles je m’identifie et dont je suis fier.

J’ai appris à connaître et à comprendre ce que nous sommes. « Je me souviens », ce n’est pas seulement  pour savoir d’où nous venons, mais également où nous allons.
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Gagnant du deuxième prix et de la bourse de 100 $ :
Olivier Séguin-Brault
Élève de cinquième secondaire
École secondaire Sophie-Barat

L’identité québécoise par l’apprentissage
Par Olivier Séguin-Brault
Le cours d’histoire est sans contredit la pierre angulaire de l’éducation dans le sens où il permet la compréhension du développement de notre société, la source des débats et des enjeux politiques, culturels et sociaux à travers le temps, ainsi que de se situer en tant qu’individu dans cette mouvance. Cette formation majeure et de premier plan dans le parcours éducatif québécois nous aide assurément à mieux comprendre qui nous sommes ou du moins dans quelle société nous évoluons. C’est en étudiant et en interprétant les grands courants, les événements et les acteurs qui ont façonné la société québécoise que l’on comprend que le Québec est une entité unique dont nous faisons, dès l’acquisition de ces connaissances, également partie en tant qu’acteur. En abordant l’histoire de la nation dans sa place à travers le monde, on prend conscience qu’elle est non seulement une minorité au Canada en raison de son histoire et de sa culture immensément riches, mais à travers le monde entier en se distinguant des autres peuples par sa langue, ses idéaux et son identité propre. C’est à ce moment précis qu’on découvre l’importance de défendre cette nation aujourd’hui en péril en continuant d’en être fier et en portant sur nous le souvenir et le legs de nos ancêtres qui ont ardemment milité pour sa survie. Ainsi, l’appartenance ne devient plus un droit, mais un devoir moral afin de perpétuer l’identité québécoise, son savoir, sa culture, ses origines et son influence sur le monde. C’est en ce sens que les cours d’histoire sont une nécessité, à l’heure où la mondialisation menace notre nation, ce petit village gaulois qui tente de survivre malgré tout. Sa potion magique? Une poignée d’enseignants dévoués qui croient en notre avenir collectif.
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lundi 16 avril 2012

Et voici les noms des gagnants !

Les deux gagnants ont été prévenus. Il est donc temps d'annoncer leurs noms. Ta-dam !

Voici:
- Gagnant du premier prix: Thomas Gauvin, élève de cinquième secondaire, à l'École Saint-Luc  (Bourse de 400 $)
- Gagnant du deuxième prix: Olivier Séguin-Brault, élève de cinquième secondaire à l'École Sophie-Barat (Bourse de 100 $)

Les prix leur seront remis à la Soirée des Extras de la CSDM, le 30 mai prochain, par Luc Dupont, représentant la famille d'Antonin.
Rappelons que les participants, au nombre de six, pour la première édition, ont tous remis des textes intéressants. Il n'a pas été nécessairement facile pour le jury de choisir.
La famille Dupont a annoncé son intention de récompenser cette année les quatre autres participants en leur remettant un certificat-cadeau d'un petit montant pour une librairie de Montréal.
Rappelons également que la famille Dupont est satisfaite du déroulement du concours, qui se poursuivra l'an prochain si la CSDM le souhaite.
Au cours des prochains jours, nous publierons les deux textes gagnants sur cette page.
Nous remercions tous les participants, ainsi que les membres du jury.

lundi 9 avril 2012

L'émission "Génératrice" de RC parle d'histoire

Très intéressante émission sur l'enseignement de l'histoire vendredi soir, à l'émission interactive "Génératrice", sur les ondes de Radio-Canada, d'autant plus que c'est une de nos collègues, Cécile Gladel, qui est responsable du site Internet.
"Comment se porte l’enseignement de l’histoire? A-t-on javellisé l’histoire qu’on enseigne? De plus en plus de gens s’inquiètent de la place de moins en moins importante que prend l’histoire dans l’enseignement actuel. Depuis la réforme, on ne forme plus autant les futurs enseignants en histoire; ils n’ont que quelques cours d’histoire alors qu’ils vont l’enseigner. Oublions-nous notre passé?"
http://blogues.radio-canada.ca/generatrice/2012/04/08/histoire/

vendredi 6 avril 2012

Les noms des gagnants sont connus....du jury!

Ça y est ! Le choix des gagnants du PAD par les membres du jury est terminé. Les noms seront communiqués au cours des prochaines semaines. Nous avons reçu des textes remarquables. Les écrits ont fait palpiter nos coeurs et raisonner la démarche pédagogique des cours d'histoire. De tout, pour tous. Mais nous y reviendrons. Pour la première année de la remise, la famille Dupont a décidé de remercier tous les participants en octroyant, à ceux et celles qui ne gagnent pas de prix en argent, un certificat cadeau pour effectuer un achat dans une librairie de Montréal. Autres nouvelles sous peu!

mardi 6 mars 2012

Le jury est au travail !

Voilà qui est fait ! Les membres du jury ont reçu les dossiers non-identifiés des six (6) candidats. Qui sont les membres du jury ? Ce sont, par ordre alphabétique, Claudette Champagne (conseillère en univers social à la CSDM), Yvette Dupriez (enseignante en français de cinquième secondaire à la CSDM) Roland Jacob (linguiste et grammairien, ancien conseiller pédagogique en enseignement du français à la CSDM), Pascal Lapointe (journaliste et auteur de plusieurs ouvrages), Kim Thuy (auteure), et Abdou Zirat (éditeur et associé chez Raison 2+). La date d'échéance de lecture est le 23 mars. À plus tard, donc!